31/07/2019

Investissement locatif : «J’ai acquis trois appartements sans apport»

J’ai acquis trois appartements sans apport
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Acheter pour louer : incités par des taux bas , de plus en plus de Français y passent ! Leur nombre a augmenté de 31,8 % au premier semestre 2019 par rapport à 2018, selon Century 21. Bien choisi, l’investissement peut permettre de rembourser la mensualité du prêt. Avec des prix de l’immobilier qui montent : c’est le jackpot ! Thibault, cadre supérieur, a acheté trois appartements à Toulouse (Haute-Garonne), tout en restant locataire de son appartement parisien.

Et pourtant, avec ses revenus qui excèdent les 5000 euros net par mois, Thibault aurait pu depuis longtemps devenir propriétaire de sa résidence principale dans la capitale. À ceci près que ce commercial, qui dirige la filiale d’une boîte de conseil à Neuilly-sur-Seine (Haut-de-Seine) avait des désirs bien précis.

« Pour acheter un 70 m2 dans Paris, dans les quartiers qui me plaisent, il fallait compter environ 900 000 euros, ce qui aurait suscité des remboursements de 3 500 à 4 000 euros par mois », juge ce célibataire de 30 ans sans enfant, qui a donc décidé de rester locataire de son appartement place de Clichy à Paris, tout en finalisant plusieurs projets d’investissement locatif depuis deux ans.

« A chaque acquisition, j’ai vu les taux baisser »

Le jeune boss a donc acquis trois biens à Toulouse pour un montant global de 300 000 euros. A chaque fois, la banque a validé son projet très rapidement. « Depuis septembre 2017, à chaque acquisition, j’ai vu les taux baisser de 1,43 % en 2017 à 1,38 % mi-2018 puis à 1,32 % en juin 2019 », énumère ce Toulousain d’origine, convaincu que la localisation des appartements à louer est essentielle.

D’un côté, les mensualités lui coûtent 1 300 euros par mois, mais de l’autre, les loyers lui rapportent 1 650 euros par mois net d’impôts. « Et je n’ai mis aucun apport », précise Thibault qui, fort de cette expérience convaincante, envisage d’investir 400 000 euros supplémentaires d’ici la fin de l’année, pour acheter cette fois des biens en banlieue parisienne (Clichy, Montreuil) ou à Marseille (Bouches-du-Rhône) : « Mon banquier m’a déjà dit qu’il me suivrait car je suis encore loin de mon taux d’endettement maximal. »

Par Odile Plichon ( Le parisien)

Le 29 juillet 2019 à 06h53, modifié le 30 juillet 2019 à 14h01

 

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