Les ventes dans l’ancien sont revenues aux niveaux record du début des années 2000.La demande fait remonter les prix qui sont nettement repartis à la hausse en fin d’année.
Le marché immobilier a confirmé sa reprise et tout indique qu’elle va s’accélérer cette année. Le nombre de transactions a augmenté de 16 % dans l’ancien l’an dernier, se félicite la Fnaim. Les ventes des promoteurs ont connu le même bond grâce aux fortes incitations fiscales consenties aux investisseurs en logements locatifs neufs. A cela s’ajoute depuis le début de l’année le renforcement de l’aide aux premiers acheteurs. Seule ombre au tableau : la demande est visiblement inflationniste. Dans l’ancien, qui représente la vaste majorité du marché immobilier, non seulement les prix ne baissent plus, mais ils sont repartis très nettement à la hausse au quatrième trimestre. L’immobilier neuf, lui, est guetté en ce début d’année par un autre danger : ne pas pouvoir profiter du marché porteur par manque de permis de construire. Les chiffres du ministère du Logement révèlent que, sur l’année écoulée, malgré le bond des ventes du neuf, les octrois de permis de construire, eux, n’ont progressé que de… 2,3 % pour les logements classiques (hors résidences de services).